Ingénieur CNAM 77
A fait l’essentiel de sa carrière au Bureau de Recherches Géologiques et Minières après quelques années passées sur l’exploitation
maraichère de ses parents. Sa fonction pendant une quinzaine d’années aura été de faire de la recherche appliquée à la prévision du niveau des nappes souterraines en France, ainsi qu’aux risques
liés aux aléas du climat. Il a également joué le rôle d’expert auprès de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique.
Militant écologiste depuis le début des années 70, il se passionne pour le climat depuis 2007, ce qui l’a amené à découvrir le phénomène de résonance océanique, et en particulier la résonance gyrale couplée aux cycles solaires. Rebuté par la difficulté à publier ce nouveau concept dans les revues scientifiques, il a écrit un livre « De la mélodie des océans au changement du climat : un combat contre l’ostracisme » dans lequel il montre comment le réchauffement observé au cours de la seconde moitié du 20ème siècle s’explique, en excluant toute origine liée à l’activité humaine. Il met également en évidence comment la stagnation de la température de notre planète observée depuis une quinzaine d’années va nous conduire vers un cycle de refroidissement, déjà perceptible.
Conclusion
Il ressort que les gaz de combustion sont responsables d'une augmentation de 70 ppmv depuis les débuts de l'ère industrielle, alors que 30 ppmv sont redevables de l'augmentation de la température moyenne terrestre (intégrale des températures sur le temps), ce qui représente respectivement 17,5 et 7,5 % du CO2 atmosphérique actuel.
Les réponses impulsionnelles montrent que les échanges entre l'océan et l'atmosphère sont très rapides (Figure 5). La durée de vie du CO2 atmosphérique est en effet très courte (de l'ordre de 7 ans avec une demi-vie de 1,1 an) et le dégazage de l'océan suite à une augmentation de température est total au bout de 3 ans. Comparée à l'impact océanique, la végétation ne semble pas intervenir de façon significative au pas de temps utilisé car la stimulation de la végétation terrestre et du phytoplancton, qui piège davantage de CO2, est suivie par un relargage du CO2 accumulé au cours des années qui suivent.
Le CO2 augmente de 34,4 ppmv pour une augmentation de la température moyenne terrestre de 1°C et 52,6 ppmv pour 100.000 TWh consommés par an. Le refroidissement prévu si les ondes résonantes gyrales océaniques ne me font pas d'infidélité ("De la mélodie des océans...", Figure 57) n'abaissera la teneur en CO2 que de 14 ppmv au cours des 30 ou 40 prochaines années.
Aussi, le CO2 anthropique représente une part importante du CO2 atmosphérique en dépit de sa durée de vie très courte[1], part qui va bien sûr augmenter de façon substantielle au cours des prochaines décennies. Ce phénomène va probablement modifier les écosystèmes en stimulant la végétation terrestre et le phytoplancton et en acidifiant les océans avec, éventuellement un léger impact sur le climat en raison de la modification du cycle de l'eau (refroidissement dans le cas vraisemblable d'une contre-réaction négative).
Cherchant une cause plausible au réchauffement mes pérégrinations m'ont amené à penser que la résonance des ondes océaniques avait un rôle essentiel en entrant en résonance avec les cycles
solaires. Ces ondes, dites baroclines car résultant de l'oscillation de la thermocline, ont la propriété d'emmagasiner ou de restituer de l'énergie thermique stockée en profondeur (quelques
dizaines de mètres aux moyennes latitudes, 100 à 250 m sous les tropiques).
Seulement voilà, ces concepts ne passionnent pas les océanologues, encore moins les climatologues,
Pour ce qui concerne le CO2 atmosphérique, il est clair que, dans le cadre du réchauffement, on s'intéresse aux variations rapides de la teneur en CO2, à l’échelle de la décennie. Les deux facteurs qui interviennent depuis 1850 sont l'émission des gaz de combustion et les variations de la température terrestre. Cette dernière agit sur la dissolution/dégazage du CO2 dans les océans et sur la végétation terrestre et océanique.
Les teneurs en 13C atmosphérique montrent une variation importante qui s'explique si on considère une durée de vie du CO2 dans l'atmosphère de 13 ans. Il ne semble pas en effet que la
température ait un impact significatif car le CO2 ne fractionne pas entre l'océan et l'atmosphère. Quant à la végétation terrestre et océanique qui, elle, fractionne le CO2, elle devrait agir
dans le sens inverse des gaz de combustion, l'accroissement de la température stimulant l'assimilation chlorophyllienne. Si ce phénomène apparaît négligeable c'est qu'on peut considérer un état
stationnaire, les écosystèmes apparaissant peu modifiés par le réchauffement et l'augmentation de CO2 qui va avec. Du moins si réaction il y a, elle se produit en moins de 13 ans, auquel cas on
ne voit rien car le CO2 capturé est compensé par l'émission résultant des processus de minéralisation (chaînes alimentaires qui s'adaptent,...).
Ce constat se confirme lorsqu'on s'intéresse à la teneur en CO2 naturel, qui, elle, est très sensible à la température. Les mesures montrent que cette dernière induit un dégazage (essentiellement
d'origine océanique): là encore l'impact de la végétation, qui devrait agir en sens inverse, semble négligeable.
Aussi si on s'intéresse exclusivement au régime transitoire du CO2 atmosphérique, les phénomènes semblent d'une grande simplicité et les observations peuvent être reproduites fidèlement en
considérant un dégazage de 80 ppmv pour une augmentation de la température moyenne terrestre de 1°C.